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Le recours aux sociétés privées de sécurité progresse depuis quelques années dans l’Hexagone. Ce secteur s’est professionnalisé et veut jouer un rôle accru aux côtés des forces de l’ordre. Mais il conserve des fragilités. C’est un secteur en plein développement. En 2016, un peu plus de 10 000 entreprises employaient 167 800 personnes (+ 14 % par rapport à 2011). Le chiffre d’affaires, en 2016, a atteint 6,6 milliards d’euros, soit 10 % de plus que deux ans auparavant. Trois raisons principales expliquent cette tendance. La société est plus exigeante en matière de sécurité.. La menace terroriste a accentué les mesures sécuritaires (dans les festivals, par exemple). Enfin, le secteur englobe de plus en plus de spécialités : gardiennage, sécurité portuaire et aéroportuaire, sécurité des sites à hauts risques, télésurveillance, transports de fonds, protection physique des personnes

« De belles réussites »

Le secteur de la sécurité privée enregistre « de belles réussites », ont noté Alice Thourot et Jean-Michel Fauvergue. Les deux élus se félicitent de son « professionnalisme » pour assurer la sûreté (en totalité ou en partie) de lieux sensibles : l’aéroport de Paris Charles-de-Gaulle, les sites nucléaires Orano (ex-Areva) de La Hague et du Tricastin, le parc Disneyland Paris, le secteur des transports de fonds…

Mais aussi de « grandes fragilités »

La sécurité privée constitue un secteur atomisé : en 2016, 67 % de sociétés ne comptent qu’une seule personne. Ce secteur est par ailleurs soumis à une forte concurrence qui réduit ses marges. Or, les donneurs d’ordre publics (État, collectivités territoriales…) contribuent à tirer le marché vers le bas « en privilégiant les coûts horaires faibles, au détriment d’un service de meilleure qualité ». Conséquence : nombre d’agents de sécurité sont mal formés et mal rémunérés : 44 % du personnel de surveillance gagneraient moins de 1 310 euros net par mois. Début 2018, la Cour des comptes s’inquiétait, elle, de « l’apparition d’une forme d’ubérisation de la profession, à travers le développement de plateformes numériques, proposant des prestations à bas coûts en dehors de toute réglementation ». Des inquiétudes d’autant plus vives que davantage d’agents de sécurité privés pourront être armés.

De nouvelles missions ?

Pour renforcer ce secteur, plusieurs pistes ont été avancées. Créer « une filière complète des métiers de la sécurité », de la classe de 3e jusqu’aux études universitaires. Renforcer l’encadrement au sein de ces sociétés : seuls 2 % des salariés sont des cadres, relève une note de l’Insee. Développer les pouvoirs du Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS), l’organisme régulateur de la profession. Dans ces conditions, les deux députés suggèrent qu’il serait possible de confier de nouvelles missions aux sociétés privées : les gardes statiques devant les bâtiments, les transferts des détenus non dangereux vers les hôpitaux… Voire que ces agents puissent constater, dans les magasins, les vols de moins de 200 euros et transmettre la procédure aux autorités.

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